Chaque année depuis maintenant 15 ans, l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), constituée en 1948 par les Etats Unis, publie les résultats d’une enquête internationale visant à « évaluer » les performances des élèves : PISA.

Or, PISA est de plus en plus contesté car nombre de voix s’élèvent pour contester cette évaluation qui en fait ne vise pas à mesurer les connaissances et le niveau d’instruction des élèves mais seulement à enregistrer des réponses à des questions orientées. Il faut rappeler qu’aux US, l’école privée à but lucratif est reine. De plus, certains pays asiatiques ne scolarisent pas tous leurs enfants. Les villes de Shangaï ou Hong Kong représentent-elles vraiment le niveau scolaire de la Chine ? La plupart des pays sauf 2 (dont la France) sélectionne les écoles qui participent à PISA...

Alors invariablement, chaque année ces résultats conduisent la direction de l’OCDE sous domination des gouvernements américains, à désigner la France, son école républicaine et laïque comme un mauvais élève.

Et invariablement les responsables de l’OCDE en concluent qu’il faut poursuivre des "réformes" qui détruisent l’école publique et le statut des personnels.

Et invariablement le ministre de l’Education Nationale en place se fait le porte-parole de l’OCDE, et au nom de PISA, tente de justifier ses réformes et les fermetures de classes et de postes.

Cette année, l’OCDE n’aura pas manqué à la règle et aura à nouveau au délivré ses consignes anti école publique en s’adressant dans les termes suivants à la ministre de l’Education Nationale :
« Mme la ministre vous avez engagé des réformes proches des bonnes pratiques. On vous encourage à aller plus loin » Gabriela Ramos, conseillère spéciale du secrétaire général.

Cela ne manque pas d’interroger sur les vraies motivations de l’OCDE et les réels buts de PISA !!!!